mardi 27 janvier 2015

[Brèves Urbaines] - Hauteurs des constructions

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Hauteurs des constructions : l’exemple du chrysler building à Chicago
Les documents d’urbanisme peuvent limiter la hauteur des constructions, l’article L.123-1-5 du Code de l’Urbanisme autorise les collectivités à organiser les hauteurs des constructions au sein de leur territoire.

L’écart se creuse entre les grandes villes et les campagnes : on observe d’un côté une course au gigantisme et de l’autre un affaissement des hauteurs du bâti.
La hauteur est remplie de connotations : le gratte-ciel demeure le symbole de la réussite, du pouvoir que ce soit pour les constructeurs, les occupants et les municipalités. A l’inverse les connotations entre hauteur et dégradation du cadre de vie persistent en milieu périurbain et rural : HLM = tour = insécurité. L’amalgame s’installe et aboutit régulièrement à une politique de la ville en recherche de démolitions.

La hauteur a toujours fait rêvé nombre d’enfants et d’architectes. Prenons l’exemple du Chrysler Building à Chicago (USA). Il figure aujourd’hui dans le patrimoine architectural américain. Qui ne connait pas cette fameuse cathédrale moderne devenue en quelques décennies : un bâtiment repère dans la ville et un symbole de l’Art déco?

Chrysler Building, source FlickR

La construction s’est déroulée sans chute (officielle) d’ouvriers, un record en soi dans ce contexte. Autre particularité : la hauteur. 319 mètres au niveau de la flèche, plus haut que le projet initial ‘282 mètres’ était en compétition avec un autre gratte-ciel à Manhattan. Il a suffit d’un peu d’huile de coude pour dissimuler les derniers assemblages et ainsi permettre au Chrysler Building de s’ériger au titre du plus haut bâtiment du monde de son époque : annonce de fin de chantier dans la presse puis ajout en moins de 2 heures de l’imposante flèche du bâtiment.

Urbanisme & Cartographie